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Quand on réalise la quantité d’oursins qu’on porte en soi, de part ce qu’on a vécu, ce que nous ont transmis nos lignées familiales et l’inconscient collectif pour ne citer qu’eux, et quand on voit la vie qu’on mène à notre époque, dans une société hors sol, où la sollicitation est permanente, il n’est pas étonnant qu’on ne prenne pas le temps de se demander ce qui ne va pas chez nous et qu’on ne trouve pas toujours l’énergie pour prendre soin de soi une fois qu’on a identifié le problème.
Certains d’entre nous portent des sujets lourds et y faire face demande de la volonté, de la persévérance, du temps, de l’énergie. Sans compter que dans chaque situation négative on trouve souvent un bénéfice malgré tout et s’y accrocher peut sembler la bonne solution.
J’invite donc à être indulgent, envers soi et envers tous ceux qui se débattent dans leur souffrance sans pour autant essayer de faire quelque chose pour aller mieux. Chacun est responsable de lui-même et seulement de lui-même. Chacun prendra soin de lui lorsqu’il sera apte à le faire, lorsque ce sera le moment juste pour lui.
Merci à Marie-Laure Dehaene et à Constance Decharme pour leur illustration 😊