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On attribue des stéréotypes à chaque catégorie de gens, et ces stéréotypes reflètent une majorité d’entre eux. Il n’y a pas de fumée sans feu ;-). Par exemple, les hommes sont attirés par les sports mécaniques ou sont grands, poilus et forts. Les femmes, quant à elles, sont douces, elles aiment prendre soin des autres et cuisiner.
Ces stéréotypes donnent une tendance dans laquelle la majorité des membres de cette catégorie vont se retrouver, parce que ce sont nos prédispositions naturelles, nos aspirations et aussi parce qu’elles sont souvent confortées par notre éducation. On offre aux petits garçons des ballons de foot ou des pistolets, on offre aux petites filles de la dinette et des poupées.
Aujourd’hui un certain féminisme aspire à gommer tous ces stéréotypes afin que tout le monde ait les mêmes goûts, les mêmes aspirations, quel que soit leur sexe. Or tous les hommes n’ont pas envie de cuisiner et toutes les femmes n’aspirent pas à diriger une entreprise. Nombre d’entre eux s’épanouissent dans les stéréotypes de leur catégorie. Pourquoi deviendraient-ils ringards ou uniquement la preuve qu’on est soumis à l’ordre établi s’ils nous correspondent vraiment ?
Et si la vraie tolérance était de reconnaître et d’accepter autant les prédispositions et aspirations naturelles des catégories que les différences de certains de leurs membres, sans jugement, naturellement ? Et si on trouvait simplement normal qu’un homme exprime son souhait de consacrer tout son temps à élever ses enfants, ou qu’une femme soit mécanicienne auto ? Cela permettrait à chacun d’être libre d’exprimer qui il est vraiment et de se réaliser pleinement, sans crainte de sortir de la norme ou d’être dans la norme. Cette ouverture d’esprit nous permettrait aussi de nous accepter nous-mêmes dans nos aspirations les plus profondes et nous épanouir. Enfin, accepter l’autre tel qu’il est, avec bienveillance, c’est le respecter et cela génèrerait aussi une nouvelle façon d’éduquer nos enfants. On pourrait alors voir quels stéréotypes évolueraient car imposés sans fondement véritable ;-).
Je prends comme exemple les catégories hommes/femmes, mais bien sûr cela est transposable à toutes les catégories, les cultures, les religions, les orientations sexuelles, les couleurs de peau, les collectionneurs, les drogués en tout genre, etc, etc. Des clichés, il y en a partout, comme les nombreuses exceptions, car tout est affaire de sensibilité personnelle, de goûts et d’aspirations profondes.
Qu’on soit dans les stéréotypes de sa catégorie ou dans la différence par rapport à la majorité, quelle importance, si cela nous permet d’être enfin libres d’être nous-mêmes et en paix avec les autres ?
Illustration par Constance Decharme : https://www.facebook.com/Constance.Art.Therapy