(Si vous préférez voir la vidéo de ce post, cliquez sur le lien en bas de l’article)
Gérer ses émotions peut être bien compliqué. Pourquoi ne savons-nous pas, pour la plupart d’entre nous, le faire naturellement ? Parce que notre société, notre éducation, notre culture nous dit qu’il faut être politiquement correct, lisse, ne pas faire de vagues, ne pas se faire remarquer. Ça ne se fait pas parce que ça met tout le monde mal à l’aise ! Alors on ne doit pas montrer sa colère, on ne doit pas rire de façon exubérante, on ne doit pas pleurer, on ne doit pas s’énerver, on ne doit pas exprimer sa frustration, et j’en passe. Tout doit être mesuré pour être acceptable dans notre société et donc on nie ce qu'on ressent et ce que les autres ressentent. Ça commence, comme souvent, tout petit. Un gosse tombe et se fait mal, on lui dit que ce n’est rien. Un enfant perd son super doudou numéro 1, pour le parent ça ne représente rien et surtout il est démuni, donc il lui dit que ce n’est pas grave alors que pour l’enfant c’est juste un drame ! On minimise les émotions parce qu’on ne sait pas quoi en faire. A la fin ce n’est plus cohérent entre ce qu’on ressent et ce qu’on exprime, pas étonnant qu’on cherche à faire comme si les émotions n’existaient pas !
Les émotions c’est la vie. La vie est une succession d’émotions. Que devrions-nous en faire ? L’idée c’est de les accueillir, de les vivre et une fois qu’elles sont vécues pleinement, elles s’évacuent naturellement. Or, ce que je vois dans mes séances de libération quantique, c’est qu’on les entasse... Je me représente souvent le centre de nos émotions comme une pièce avec une porte au niveau du plexus. Quand j’ouvre la porte (ok ce n’est pas pour rien que c’est ce point que j’ai à traiter), la pièce est remplie d’émotions qu’on n’a pas su gérer. Toutes ces émotions, dont on ne sait pas quoi faire, s’entassent et nous pèsent. Cela génère un mal-être certain et parfois même dégénère en symptômes physiques. Mon premier boulot consiste à vider la pièce. Ensuite je vois l’arrivée de plein de toboggans, chacune correspondant à une émotion. Je vais aller nettoyer chaque toboggan avec un hérisson, comme on le ferait pour un conduit de cheminée, pour déjà éliminer toutes les interdictions qui nous empêchent juste de ressentir nos émotions. Ensuite, au niveau du sol de la pièce, je crée un entonnoir, dans lequel l’émotion qui arrive sous la forme d’une boule, tourne un moment, c’est le temps où on vit l’émotion. Au fond de l’entonnoir il y a un trou qui est relié à l’extérieur, c’est ce qui permet d’évacuer naturellement l’émotion une fois qu’elle est vécue. Imaginez que vous êtes mort de rire, la boule de l’émotion arrive du toboggan dans l’entonnoir, tourne tout le temps que vous riez puis s’évacue et vous cessez de rire. Pour la tristesse c’est pareil. Quand nous sommes tristes, quel est souvent notre réflexe ? On cherche à se changer les idées pour passer à autre chose et cesser de ressentir cette tristesse. Erreur ! Il faudrait, comme pour la joie, nous poser tranquillement et pleurer toutes les larmes de son corps (entonnoir) afin que l’émotion puisse s’évacuer naturellement. Si on se change les idées, on remplit la pièce car on refuse de vivre l’émotion et la tristesse va rester stagnante en nous pendant des lustres !
Quant au message que vous émettez inconsciemment autour de vous, c’est ce que j’explique dans ma vidéo sur le pouvoir de l’acceptation, il est totalement tronqué par les émotions qui sont niées. C’est comme si vous enfermiez un enfant à la cave pour que personne ne sache qu’il est là. Que va-t-il faire ? Il va se mettre à hurler et à tambouriner à la porte de toutes ses forces jusqu’à ce qu’on l’entende ! Résultat, les gens qui viendront chez vous se rendront compte qu’il y a un problème et au final ils n’entendront que lui alors que vous cherchez justement à le cacher ! Si vous acceptez qu’il soit là, que vous le laissez sortir de sa cave et vivre librement, il va se calmer, vaquer à ses occupations dans le calme, il va sortir dans le jardin et au final personne ne le remarquera. C’est pareil pour vos émotions. Les accepter est primordial car plus vous les refoulez, plus inconsciemment les gens autour de vous le ressentent et les réponses de votre entourage vous renverront essentiellement ce que vous cherchez à cacher. Et si personne n’hurle à la cave, votre entourage pourra enfin entendre d’autres messages émanant de vous.
La gestion des émotions c’est donc au coup par coup en fonction de ce qui se passe en nous et autour de nous. C’est accepter d’être tout simplement, de vivre pleinement l’instant présent en fait, d'accueillir ce qui est là, sans le juger, de le vivre et enfin de l’évacuer. On pourra bien entendu en garder le souvenir. Et gardons à l’esprit qu’il y a un temps pour tout : un temps pour être joyeux et un temps pour ne pas l’être.
Les émotions bloquées sont un réel problème aujourd’hui, c’est parfois nécessaire de passer par un outil ou par un thérapeute pour pouvoir évacuer ce trop-plein qui nous empoisonne et avoir enfin le droit de vivre... car vivre ses émotions c’est ce qui permet de se sentir pleinement vivant.
Lien vers la vidéo : https://youtu.be/wbD35ZeZeEA