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Se soigner c’est s’occuper d’un symptôme, guérir c’est s’occuper de la cause qui a généré le symptôme.
Dans les sociétés occidentales, la science a créé un état d’esprit rationnel qui pense que tout est mécanique. Dans les autres sociétés, on fait depuis très longtemps (depuis toujours ?) le lien corps-esprit.
La libération quantique montre que lorsqu’une personne arrive avec un sujet factuel (j’ai mal au dos, je me fais harceler par exemple), il y a toujours des causes profondes qui ont généré ces symptômes. Ce que j’appelle symptômes c’est ce qu’on voit, c’est la conséquence. Ça peut être physique mais ça peut être psychologique, relationnel, ça peut aussi être des situations qui reviennent régulièrement.
Si on cherche par la médecine allopathique à soigner le symptôme mais sans s’occuper de guérir la cause, il y a fort à parier que ça se représentera sous une forme ou sous une autre. Si on cherche à s’éloigner de la personne qui nous blesse, du travail qui nous mine, de l’environnement qui ne nous convient pas, sans guérir la cause, on sera dans une fuite perpétuelle et, étrangement, même en ayant changé de lieu, d’amis, de conjoint, de travail, on sera à nouveau confronté aux mêmes symptômes.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas se soigner, la médecine est nécessaire pour réparer le corps, s’éloigner d’une personne ou d’une situation toxique est vital pour trouver la force de se prendre en main, mais guérir la cause est primordiale pour venir à bout du problème. Cela demande de se regarder en face (avec indulgence), d’accepter qui on est profondément, de devenir responsable de soi, de devenir acteur de son évolution.
