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Lors d’une séance, j’ai eu une explication sur l’importance d'avoir des limites à son espace vibratoire et sur les interactions avec les autres que j’aimerais vous partager.
Certains d’entre nous n’ont pas, pour une raison ou une autre, de limite à leur espace vibratoire. Cela ouvre la porte à une vraie difficulté à garder son énergie, à une absence de discernement entre ce qu’on ressent et ce que ressentent les autres, à de l’emprise, à du vampirisme, à du parasitisme, à des abus en tout genre. La situation normale, et donc à rétablir dans ce cas, est que chaque être vivant est un bout de conscience universelle qui est individualisée dans un corps. Ce corps est placé dans un espace vibratoire que j’ai vu en visualisation comme un tube en verre ouvert vers le ciel et vers la Terre.
Le tube est ouvert en haut car la conscience universelle est en nous et partout autour de nous, ça fait comme un gros nuage énergétique au-dessus des tubes dans lequel l'énergie de chacun se mélange en un grand tout.
Le tube est ouvert en bas car nous sommes incarnés dans la matière et l’énergie de la Terre est nécessaire pour nous ancrer dans notre vie terrestre et nous apporter des ressources.
Ce tube en verre est la juste limite vis-à-vis des autres êtres vivants. Elle est perméable en fonction des autorisations qu’on donne aux autres (autorisations le plus souvent inconscientes).
Pourquoi avons-nous chacun un espace vibratoire dédié ? La réponse en séance a été la répartition du travail. C’est comme si un maire voulait rénover toute sa ville de A à Z. Il ne peut pas tout faire tout seul, alors il attribue un rôle à chacun. L’idée est que chaque être vivant cultive son espace vibratoire, cultive ses ressources, gère ses oursins dans un espace dédié où il peut le faire tranquillement. Le partage avec les autres, quand il est dysfonctionnel, rend perméable le tube de verre et laisse s’établir des relations basées sur les oursins, par exemple des relations de domination/soumission, de dépendance, de manipulation, etc. Le partage avec les autres, quand il est juste, passe par le haut du tube, comme si une fois qu’on avait cultivé son trésor dans son tube, on le partage avec plaisir aux tubes d’à côté mais par le haut. On en lance des bouts en l’air et ça retombe comme un cadeau dans le tube du voisin, sans attente de retour.
L’idée de cultiver soi-même ses ressources c’est être responsable de sa vie. En faisant cela on améliore son bien-être intérieur, son alignement avec la conscience universelle, et on contribue à l’amélioration de l’ensemble. Et ensuite on le partage tout naturellement avec les autres, comme si ça émanait de nous, mais sans jamais rien imposer aux autres car chacun est responsable de ce qu’il cultive dans son propre tube. On peut semer des graines mais ce sera à celui qui les reçoit de voir s’il les arrose ou s’il les laisse de côté.
Pour ceux qui pouvaient en douter, chacun de nous a clairement une part de lumière en lui, qui est plus ou moins cachée par le nombre d’oursins collés dessus. La lumière, ce bout de conscience universelle, est inaltérable, incorruptible mais a parfois du mal à se faire entendre car certains oursins parlent beaucoup plus fort. Une autre séance m’a montré que les oursins sont comme endormis et donc transparents quand ils ne sont pas sollicités par une situation, une personne ou des pensées. On voit alors la lumière s’exprimer. Pour une même personne, sur un sujet il peut être très lumineux mais sur un autre qui stresse ses oursins, sa lumière peut-être quasiment occultée.
Lorsque ce sont nos oursins qui s’expriment, les tubes en verre sont malmenés. On ouvre soi-même des portes en donnant des autorisations et ceux qui sont en résonnance avec nos oursins vont s’engouffrer dedans. Mais les portes, ça se referme! Le tube ne peut pas se corrompre depuis l’extérieur sans autorisation de notre part. On reste maître de son espace vibratoire, même si on n’en a pas toujours conscience. On est donc totalement responsable de sa vie, de ce qu’on autorise, de ce qu’on y cultive.
Les tubes en verre sont des protections pour nous permettre de faire notre part, le temps de notre vie sur Terre, dans de bonnes conditions et donc de contribuer à l’œuvre générale de la conscience. Ils délimitent notre espace vital et ne nous empêchent en rien de partager avec les autres dans le respect de chacun.
Merci à Julien Aguettaz pour son illustration 😊