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La vie est faite de choix. Le moment de l’indécision est souvent inconfortable mais cet inconfort cesse quand la décision est prise. Le choix est fait, y’a plus qu’à. Le hic, c’est quand on vit dans le regret des options non retenues.
Au cours d’une séance, j’ai eu la représentation du principe des choix comme suit. On entre dans une pièce et on vit une expérience. Puis une fois qu’on l’a vécue, il y a dans le fond de la pièce plusieurs portes : nous avons un choix à faire pour continuer. L’important à ce moment-là est de se mettre à l’intérieur de soi, de respirer profondément et de se demander ce qui est le meilleur choix pour nous à cet instant.
Car oui, nous ne pouvons choisir qu’avec ce que nous sommes à cet instant T. En fonction du chemin parcouru, de notre expérience acquise, de notre mélange unique de lumière et d’oursins. Certes 10 ans avant on n’aurait pas forcément fait le même choix car tellement de choses se sont passées depuis qui nous ont transformés. Et dans 10 ans, on ne fera peut-être pas non plus le même choix. En tous cas les options proposées ne seront pas les mêmes car nous aurons évolué. Donc l’important est de faire son choix, de prendre sa décision en fonction de ce qu’on est à ce moment-là, de ce qui nous semble le meilleur pour nous.
Sachant qu’en fait il n’y a pas de “mauvais choix”, seule l’expérience ensuite sera différente, et toute situation est bonne à vivre, même si elle n’est pas cool sur le moment, elle nous fera engranger de l’expérience.
Une fois qu’on a ouvert une porte et qu’on entre dans la pièce suivante, ce qui est primordial est de faire le deuil des autres options non retenues. Ces options n’étaient que des probabilités et elles se sont comme autodétruites à l’instant même où on ne les a pas choisies. Elles n’ont aucune réalité et si on se met à avoir des regrets, on ne fera qu’imaginer ce qu’elles auraient pu être mais au fond, on n’en sait rien du tout. Elles auraient pu être parfaites, mais elles auraient tout aussi bien pu présenter des difficultés insoupçonnables. On n’en sait rien et on n’en saura rien puisqu’on ne les a pas choisies.
Regretter une option non retenue, c’est nourrir ses oursins et donc alimenter sa souffrance. Surtout cela nous empêche d’être totalement disponible pour l’expérience choisie. On ne la vit pas pleinement car notre mental est trop occupé à regretter l’option hypothétique qui ne sera jamais.
L’idée est donc de faire chacun de ses choix en fonction de ce qui nous semble le meilleur sur l’instant, puis de faire immédiatement le deuil des autres options non retenues et de vivre pleinement l’expérience choisie. Rassurons-nous, on se retrouvera rapidement face à de nouvelles portes, à de nouveaux choix, et il sera toujours temps, si notre expérience n’est pas à la hauteur de nos espérances, de faire un nouveau choix.
Les choix n’ont rien de définitif dans le sens où il est toujours possible de changer ce qu’on vit par un nouveau choix. La vie s’adaptant toujours à notre état d’être, les options possibles évoluent en même temps que nous, c’est comme si tout était fugitif. Alors faisons des choix éclairés, puis profitons pleinement de ce que la vie nous propose.