La petite voix dans notre tête

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La petite voix dans notre tête peut parfois être envahissante. Elle n'est pas mal intentionnée, elle est juste inquiète pour nous. Il ne s'agit pas de lui en vouloir et encore moins de la considérer comme une ennemie, il suffit de lui dire clairement qu'on gère et qu'elle n'a pas à s'en faire pour nous.

La première chose à faire est de lui attribuer un petit nom. L'idée est de pouvoir lui dire « Raoul, tu me saoules, je gère alors laisse-moi faire ». Si vous lui attribuez un petit nom, vous vous désidentifiez, vous vous désolidarisez d'elle et vous pouvez plus facilement prendre de la distance avec les inquiétudes et projections négatives qu'elle serine dans votre tête.



Pour le ton à employer, considérez là comme une maman inquiète. Quand vous êtes petit, vous trouvez normal que votre maman vous dise « attention aux escaliers, tu risques de tomber », mais quand vous avez 40 ans et que votre maman vous dit « attention aux escaliers, tu risques de tomber », vous l'envoyez bouler gentiment mais fermement, car c'est bon, à 40 ans, les escaliers vous savez les gérer. Avec votre structure psychique, adoptez ce même ton, envoyez la bouler gentiment car l'intention n'est pas mauvaise, elle est juste envahissante et inappropriée. Mais envoyez la bouler fermement et, autant de fois que nécessaire, jusqu'à ce qu'elle ait compris et se taise enfin !